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L’effet cumulé de la confiance de plus en plus accrue du marché de la production énergétique dans l’énergie solaire et de la baisse des coûts de production entraine l’apparition d’un nouveau type de centrales de production d’énergie solaire de forte capacité (de l’ordre du Gigawatt) en remplacement de la kyrielle de petits projets dont on connaissait. C'est pourquoi de nombreux investisseurs reconnus tels que le milliardaire américain Warren Buffet n’ont pas hésité à miser des sommes énormes, de l’ordre de milliards de dollars, dans l’implantation de ce type d’infrastructures.

L’AFP affirme que 18 des 20 centrales de production d’énergie solaire la plus grande du monde ont vu le jour en 2013, principalement aux États-Unis et en Chine, au détriment du vieux continent qui est celui qui a vu naitre les premières unités de production énergétique de ce type. Et très bientôt, le record des 348 mégawatts de la centrale photovoltaïque d'Agua Caliente en Arizona aux États-Unis ne sera plus qu’un lointain souvenir puisque plusieurs chantiers de construction de centrales en cours, devraient faire apparaitre des unités pouvant produire facilement plus de 500 Mégawatts. Ces chantiers ont cours en Amérique, en Asie et en Afrique puisque ces zones du globe ont encore de larges espaces à fournir, ce que ne peut faire l’Europe, alors que cela est absolument nécessaire pour cette activité. En effet, avec les cellules photovoltaïques, la production d’un mégawatt nécessite un espace de 2,2 hectares, soit l’équivalent de trois terrains de football.

C’est la chine qui se positionne comme la terre par excellence du gigantisme dans la production d’énergie solaire avec plus de 12 projets de centrales photovoltaïques dont les capacités de production devraient dépasser les 100 mégawatts. Et ce n’est pas tout ! Le numéro deux de l’énergie au monde, Trina solar a initié le projet de construction de la centrale de production photovoltaïque la plus grande du monde, avec une capacité de production qui devrait atteindre 1 gigawatt, dans la région du Xinjang en chine. Ce qui surpasse de loin, le projet de la centrale d’Empire Valley, qui avait été désigné comme le plus important du monde puisque les prévisions de capacité de production se fixaient autour de 890 mégawatts.

La construction d’infrastructure plus grande de production d’énergie solaire ne se limite pas exclusivement aux photovoltaïques. Les centrales thermodynamiques de production d’énergie solaire connaissent également la mise en œuvre de projet de construction d’unités de production importantes. Notamment aux États-Unis où se trouvent des projets de plus de 100 mégawatts, ainsi qu’au Maroc ou au chili avec des constructions qui permettront de produire jusqu’à 300 mégawatts.

Le Japon est toujours traumatisé par les conséquences du terrible tsunami de 2011 et particulièrement par la catastrophe de Fukushima. Le pays du soleil levant tout entier doit revoir sa copie concernant ses sources d’énergie et se tourner définitivement vers un support beaucoup moins risqué que le nucléaire, d’ailleurs le pays lorgne vers les énergies renouvelables.

Le groupe d’électronique « Kyocera » vient de présenter son nouveau projet, l’entreprise a décidé de construire une colossale centrale photovoltaïque flottante, le plus grand programme de ce type jamais réalisé.

Kyocera va développer à Kagoshima dans l’extrême sud du pays, l’équivalent d’un kilomètre carré, qui comptera 29 000 panneaux solaires photovoltaïques.

Imaginez cette construction incroyable qui sera soutenue pas d’immenses radeaux en plastiques, l’idée d’édifier le monstre sur l’eau est tout simplement géniale. Les couts de production seront tirés à la baisse, les charges foncières forcément réduites, techniquement l’eau jouera son rôle dans le refroidissement et les conditions de stockages optimales. N’oublions pas également une maintenance réduite et l’effet de l’eau sur la stabilité de la quantité d’énergie produite.

La société Kagoshima table sur une capacité de 70 mégawatts, l’équivalent de la consommation de plus de 20 000 familles.

Le projet pourrait être un détonateur, le Japon compte énormément de plans d’eau non utilisés, qui pourraient cette fois apporter des revenus aux communes et  lancer le Japon dans une nouvelle ère énergétique.